• la ville qui dort

    un léger souffle sur mon corps.

    les espoirs remontent.

    les peines grondent.

    Un bonjour éphemère.

    Un café à partager.

    Les consciences murmurent.

    les meurtrisures ressortent.

    les nostalgies aussi.

    Tu as quitté le pays que tu aimais.

    Ta bonté et ta franchise sont de l'or.

    Dans la nuit on s'appuyait l'un, l'autre.

    à l'amitié, à la camarraderie.

    qui n'a pas de patrie.

    qui est de tout les pays.

    J'entend les vagues et le ciel bleue.

    à un Djiboutien à S... à une belle âme perdue au bout la nuit.

    Tous les blessés de la terre.

    Les manchots, les maladroits.

    Les pauvres en amour, les mal compris.

    Les pas compris du tout.

    Les ceux que l'on va pas tarder à ne pas comprendre.

    Ceux que l'on finira pas ne plus comprendre.

    Une armée de misérables.

    Une armée d'hommes.

    Qui rêvent de briser leurs chaines.

    De tuer leurs boureaux.

    De mater leurs demons.

    Les derniers seront les premiers

    Dans l'autre réalité.

    Si tous les hommes tendaient leurs bras.

    Si ils se donner la main.

    Tous dans le même bateau mais pas dans les mêmes compartiments.

    Il veillent sur nous.


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